Vous êtes ici : Home > Le jardin aquatique > Maintenir l'équilibre de l'écosystème aquatique
Les principaux tests qui doivent être effectués sont : le pH, le KH, le GH, les nitrites (N02) et l'ammoniac (NH3/NH4+). Les deux derniers donnent une indication sur la qualité de la filtration et la pollution organique, les autres renseignent sur la minéralisation essentielle à la stabilité de l'écosystème. Dans des conditions normales, si les valeurs de ces quatre tests sont correctes, il y a beaucoup de chance pour que tout se passe au mieux. Si il y a déséquilibre, (algues ou autre) il sera nécessaire de mesurer également les nitrates (NO3-), les phosphates (PO43-), le potentiel rédox, (rH) la conductivité, l'activité bactérienne, ... mais n'allons pas trop vite. En réalité les choses sont assez simples. L'acidité et la basicité : le pH Le pH mesure l'acidité de l'eau. C'est une notion chimique difficile à cerner, pourtant une modification, même légère, du pH va avoir une influence primordiale sur tous les organismes aquatiques. Sans entrer dans les détails, dans une piscine biologique, un pH inadapté est synonyme d'un dysfonctionnement général. Les bactéries de la filtration sont moins efficaces, les algues se développent, l'eau ou les parois peuvent prendre des aspects divers (blanchâtre, brunâtre, ...). Les plantes et les poissons souffrent également. Bref, sans un pH stable et adapté, impossible d'envisager une gestion correcte de l'écosystème. La minéralisation de l'eau : la dureté La dureté mesure la minéralisation de l'eau (quantité de sels minéraux présents). Le test KH (dureté carbonatée) mesure la quantité de carbonates et bicarbonates présents. Le test GH mesure la somme des sels de calcium et de magnésium présents. Il s'agit de mesures essentielles, celles qui vont avoir un effet sur le pH, sur la stabilité du bassin, sur la clarté de l'eau, sur la santé des poissons, sur les performances de la filtration, ... Sans une bonne minéralisation (GH et KH), il est souvent difficile de stabiliser un bassin ou une piscine biologique. Le cycle de l'azote
L'ammoniac (NH3 ou NH4+ selon le pH de l'eau) et les nitrites (NO2) sont des métabolites intermédiaires du cycle de l'azote. Ils résultent de la dégradation de la matière organique (déchets végétaux ou animaux) par les ''bonnes'' bactéries. Ils apparaîtront toujours lors de la mise en route d'un bassin, d'une baignade ou d'un aquarium. Par contre, une fois la filtration stabilisée, les nitrites (très toxiques pour les poissons) disparaissent (transformées en nitrates par le filtre). Leur présence est donc un signe de dysfonctionnement du filtre et doit être prise très au sérieux (déséquilibre profond du système). Il existe des produits très performants (Optinit par exemple) qui permettent de solutionner ces problèmes très rapidement. Les gaz de l'eau. La nuit, les végétaux aquatiques consomment l'oxygène présent dans l'eau (entraînant sa raréfaction) et libérent le CO2. Celui-ci va se lier à l'eau pour former de l'acide carbonique et faire chuter le pH. Le jour, le phénomène inverse se produit : les végétaux aquatiques libèrent de l'oxygène dans l'eau tout en consommant le gaz carbonique (CO2) disponible. On observe alors des variations de pH de plusieurs dixièmes d'unités sur 24 heures. Rien de plus néfaste pour l'équilibre de l'écosystème ! Au printemps, l'eau encore froide reste faiblement chargée en matières organiques et la prolifération des algues est limitée. Les variations en oxygène et CO2, mêmes faibles, restent cependant néfastes pour la filtration. En été, la température monte et la solubilité des gaz diminue. Il y a donc moins d'oxygène dissout dans l'eau. La filtration est davantage sollicitée (baigneurs) et demande davantage d'oxygène. La dégradation des déchets organiques va aussi accentuer ces phénomènes de consommation d'oxygène et de production de CO2. Les facteurs jouant sur l'abondance de l'oxygène dans l'eau sont nombreux et ce gaz indispensable à la majorité des êtres aquatiques va en subir de fortes variations avec des impacts non négligeables sur la qualité de l'eau et l'efficience de la filtration. Le potentiel redox. La notion de potentiel redox (ou potentiel d'oxydoréduction) est difficile à cerner. Par soucis de compréhension, on pourrait remplacer ce terme par ''pouvoir oxydant'' ou ''potentiel d'oxyder'' les déchets. Même si ces termes ne sont pas scientifiquement exacts, le potentiel redox va, en effet, donner une indication fidèle de la santé du milieu aquatique en terme de pollution et de capacité à éliminer les polluants organiques. Si le potentiel redox diminue, le bassin ''respire'' mal, la filtration est limitée dans ses performances, la pollution devient visible, les algues poussent, ... C'est le cas de la majorité des bassins ou baignades mal équipés ou avec les anciennes techniques de lagunage (pierres de lave) caractérisés, par exemple, par des algues filamenteuses. Si, par contre, le rH augmente de manière anormale, le milieu devient trop oxydant, il ''brûle'' de manière trop puissante. Il agit ainsi sur les organismes vivants en devenant irritant, voire plus : désinfectant (c'est le cas, par exemple, du chlore en piscine ou des baignades rendues «désinfectantes'' par ajout de substances comme l'eau oxygénée, où l'eau agressive tue (désinfecte) tous les micro-organismes bénéfiques). Les oxydants les plus communs, connus par les amateurs de bassin, sont l'oxygène, l'ozone, l'eau oxygénée, le chlore, le permanganate de potassium, ...
Les bonnes bactéries ont besoin d'un support de fixation adapté pour se développer.
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